127- |
Ma yenker aslou ghir labghel |
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Ne renie ses origines que le mulet. Le dicton est utilisé pour se moquer du parvenu qui renie
ses parents parce que ces derniers sont de condition modeste ou affligés d'infirmités, pour se
rattacher artificiellement à une origine avantageuse |
128- |
Min lahyetou bakharlou |
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De sa propre barbe encense-le |
129- |
Ki habb rabbi yeskhat ennemla yedirrlha djenahtine |
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Lorsque Dieu veut perdre la fourmi, il lui donne des ailes.
Se dit du parvenu que sa situation nouvelle grise au point de lui faire perdre ses propres caractéristiques et
adopter d'autres qui le font crouler sous le ridicule |
130- |
Ki kan hey mechtaq tamra ou ki mat aâlqoulou aârdjoun |
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De son vivant, il guignait la moindre datte.
A sa mort, on lui suspendit tout un régime
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131- |
Ki ennour elmelh |
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Quand fleurira le sel. Jamais |
132- |
Ya abi dirli dour ki dour hmida ya oueldi djibli rass ki rass hmida |
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O mon père! fais-moi une coupe de cheveux comme
celle de Hmida. O mon fils! donne-moi une tête comme celle de Hmida. Toute ambition doit être fondée
sur des données objectives sans quoi cela deviendra un rêve insensé |
133- |
Ikhalett chaâban meâ ramdan |
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Il mèle les mois de Shâbên et ramdân.
Se dit de quelqu'un qui n'a pas l'esprit clair, qui bafouille, s'embrouille et mélange les sujets
à traiter soit de bonne foi, soit par calcul |
134- |
Açel Laâdaoua Mzah |
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A la base de toute inimité, il y a l'excès de familiarité |
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